Pourquoi utiliser des ice breakers pour vos réunions à distance ?
Les quelques minutes de conversation informelle avant le début d’une réunion physique se passent souvent assez facilement et naturellement. En revanche, à distance en visioconférence, conserver cette spontanéité n’est pas aussi simple.
Il n’est pas rare de voir certains participants répondre à quelques mails, terminer une tâche ou relire les diapositives qu’ils s’apprêtent à partager. Résultat : on peut enchaîner les visioconférences toute la journée sans avoir eu d’autres échanges que des échanges liés aux sujets professionnels.
C’est dommage car nous avons besoin de conserver un lien plus informel pour éviter l’isolement en télétravail.
Lors des réunions à distance, les icebreakers ont bien plus d’utilité qu’on ne pourrait le penser. Les ice breakers participent à instaurer un esprit d’équipe au sein d’un groupe qui ne se voit pas ou plus tellement en « vrai ». Avec la hausse du télétravail, nous recommandons de trouver des idées pour briser la glace qui seront différentes de celles des réunions en présentiel. Le choix des icebreakers lors d’une réunion à distance doit être réfléchi et original pour engager et mobiliser l’ensemble des participants (durée, activité, outils, contenu, etc.). Ils sont aussi à varier et surtout à adapter en fonction du groupe auquel ils s’adressent et en lien, autant que faire se peut, avec la thématique du jour.
Qu’est-ce qu’un icebreaker ?
L’icebreaker ou “brise-glace”, en français est un jeu ou une activité qui va permettre aux participants d’une réunion de travail (ou d’une formation, d’un atelier, etc.) de lancer les premières interactions et ainsi créer une bonne dynamique, un bon climat. L’icebreaker a donc lieu en début de session pour accueillir les participants aux réunions, réduire le potentiel stress, détendre l’atmosphère, et générer de l’énergie qui servira pour la suite des événements.
Le postulat est simple : quand une réunion, une séance de travail, un séminaire, une formation ou un workshop commencent de façon timide ou trop directe, tout le déroulement peut en pâtir. D’autant plus si les participants ne se connaissent pas ou peu. C’est pour lutter contre cela qu’on utilise des icebreakers.
Dans les réunions à distance, cette pratique demande à être plus réfléchie. Car l’objectif est plus ambitieux : permettre, au-delà des écrans, à l’animateur et aux participants de créer une dynamique, une cohésion au sein du groupe ou de l’équipe. Pour cela, l’ice breaker choisi doit être adapté, plus ou moins décalé et procurer de l’intérêt pour la session à chaque participant ; il doit aussi conduire à une première réflexion, au sourire, à la prise spontanée de la parole.
Les enjeux de l’icebreaker à distance
L’ ice breaker est un excellent moyen de surmonter l’un des plus grands défis de la gestion d’une équipe à distance : le manque d’occasions de tisser des liens. Échanger quelques mots au détour d’un couloir, à la pause-café ou en débauchant, tout cela devient impossible en télétravail.
Apprendre à connaître vos collaborateurs demande ainsi un effort tout particulier lorsque vous travaillez tous à domicile. Au fil du temps, les personnes concernées peuvent devenir moins engagées et moins motivées. Encourager la créativité et la résolution de problèmes devient plus complexe. Le sentiment de solitude et d’isolement peut également s’accentuer. Les icebreakers virtuels peuvent justement aider à briser les barrières de communication causées par le travail à distance et encourager l’échange au quotidien.
Quelques idées originales d’icebreakers pour animer vos réunions à distance
Nous vous proposons ici quelques idées d’icebreakers glanées ici et là, qui devraient vous aider à bien entamer une séance de travail ou une réunion en ligne.
Bien entendu, toutes les idées listées ci-dessous ne conviendront pas à toutes les équipes. Certaines peuvent sembler largement inadaptées. Le choix d’icebreaker est à adapter en fonction de la culture au sein de l’équipe, de sa taille, du degré de proximité entre ses membres, et de la personnalité des individus qui la composent.
1. Icebreaker – Vrai ou faux
Les participants disent trois choses sur eux, deux vraies, une fausse. Le but est que le reste du groupe devine quelle est la fausse affirmation.
2. Icebreaker – Le meilleur et le pire
Chaque personne partage avec l’équipe ses meilleurs et ses pires moments de la semaine précédente. Il s’agit d’un outil facile à utiliser et qui vous donnera une bonne vision de l’état d’esprit de chacun.
3. Icebreaker – Et si…
L’idée ici est de demander aux participants d’imaginer un scénario. Exemple : votre maison va s’écrouler dans 1 minute. Tout le monde est en sécurité. Que faites-vous ? Emportez-vous des choses avec vous avant de sortir ?
4. Icebreaker – Montre-moi
Les participants prennent une photo (via leur mobile ou webcam), la partagent et la commentent à tour de rôle. Il peut s’agir de l’endroit depuis lequel ils travaillent, la vue depuis la fenêtre, un élément de décoration, un livre, une plante, etc.
5 : Icebreaker – Bonjour de…
Les différents participants présents à la réunion de travail (ou atelier, etc.) sont à distance. Mais où ? Dans quelle pièce, quelle rue, quelle ville, quel pays ? Faire cela peut donner un sujet de conversation simple mais rapide et efficace.
6. Icebreaker – Photolangage
Exprimez un état d’esprit grâce à une image. C’est un « classique » de l’ice breaker : utilisez des images pour connaître l’état d’esprit des participants sur une question précise ou en rapport avec l’atelier, la réunion ou l’humeur du jour. En principe, l’utilisation d’images permet de libérer la parole.
7. Icebreaker – Les points communs
Scindez les participants en petits groupes, et demandez aux membres de se trouver un maximum de points communs. Chaque groupe donne ensuite sa liste publiquement. Le groupe vainqueur est celui qui se trouvera le plus grand nombre de points communs, ou les points communs les plus originaux. Est-il nécessaire de préciser que les points communs trop banals ne sont pas acceptés. On sait que vous avez dix doigts pieds. Normalement.
8. Icebreaker – Pierre feuille ciseaux
Les participants se mettent en duo pour jouer à pierre feuille ciseaux. Le gagnant continue, le perdant est éliminé. Le perdant doit soutenir le gagnant, avec enthousiasme évidemment… Quant au gagnant, il continue et affronte un autre gagnant, jusqu’à la victoire finale, sous la ferveur de tous les participants vaincus. Un jeu simple, qui réveillera toute l’équipe. Celui qui tente le « puits » se verra licencié pour faute grave…