Être reconnu dans son travail est un levier essentiel de la performance au travail. C’est même un besoin fondamental (voir la pyramide de Maslow). Pas de bien-être possible sans confiance, estime des autres et de soi-même. Or, une majorité de travailleurs considère ne pas être reconnue à leur juste valeur. Dans la plupart des cas, c’est la reconnaissance de la hiérarchie qui fait défaut.
Pour bon nombre, la reconnaissance est devenue un sujet central.
Quid de la reconnaissance
Qu’est-ce que la reconnaissance ? Elle peut s’exprimer de manière formelle : avec la remise d’un prix ou d’un diplôme par exemple. Elle peut aussi s’exprimer de manière informelle : avec quelques compliments ou de simples mots tels que « bravo » ou « merci ». Il s’agit donc d’un phénomène établit dans une relation humaine. Aucune reconnaissance n’existe en dehors des relations sociales dans lesquelles elle survient. C’est pour cette raison qu’elle intéresse les sociologues. Notre besoin de reconnaissance et les manières (normées) dont nous le comblons sont un vecteur de lien social.
L’absence de reconnaissance peut s’accompagner d’un traumatisme profond et empêcher un quelconque épanouissement.
4 types de reconnaissance en ressources humaines
Après avoir identifié qu’elle était un levier important pour retenir et conserver des collaborateurs, les départements RH ont eux aussi fait de la reconnaissance au travail un sujet central. Quatre formes de reconnaissance dans le monde du travail ont ainsi été identifiées :
La reconnaissance des résultats du travail
Cette reconnaissance s’intéresse à ce qui est observable, mesurable et contrôlable. Précisons que cette forme de reconnaissance dépend des résultats obtenus et qu’elle se manifeste uniquement une fois la tâche terminée. Pour le salarié, c’est sa contribution à l’entreprise qui se trouve ainsi valorisée, d’où un plus grand sentiment d’importance dans l’organisation.
La reconnaissance de la pratique du travail
La reconnaissance de la pratique du travail concerne la manière dont le salarié effectue sa tâche. Elle tient compte des comportements du travailleur, de ses qualités professionnelles et de ses compétences. Cette forme de reconnaissance vise donc à souligner la manière dont l’employé exécute ses tâches professionnelles.
La reconnaissance de l’investissement dans le travail
Cette reconnaissance met en avant la qualité et l’importance des efforts fournis par le salarié pour contribuer au processus de travail. Elle met ainsi en évidence la contribution des salariés, l’énergie déployée, et ce, quels que soient les résultats obtenus. Notons qu’une personne qui rend ses efforts visibles obtiendra plus de ce type de reconnaissance qu’une autre qui travaille en toute discrétion.
La reconnaissance existentielle
La reconnaissance existentielle porte essentiellement sur l’employé en tant qu’être humain : elle s’intéresse dès lors aux personnes pour ce qu’elles sont, dans leur singularité. Elle s’exprime dans les relations sociales que l’on entretient, par des gestes posés au quotidien lors de contacts et d’échanges.