La crise du coronavirus qui sévit sur toute la planète depuis deux ans maintenant aura profondément métamorphosé les salariés quant à la relation au travail. C’est particulièrement une constatation évidente pour la France, où la culture du distanciel était loin d’être sur toutes les lèvres, notamment ceux qui évoluent dans les ressources humaines… Bien au contraire.
Effectivement, avant la pandémie, le recours au télétravail à longue distance (autre région ou même pays) était généralement réservé à de rares occasions dans la plupart des entreprises, si elles l’autorisaient.
Il n’y avait que certains secteurs innovants de la tech et les startups qui avaient été pionniers en la matière, en faisant confiance. Quoi qu’il en soit, désormais les cadres et autres managers ont dû s’y faire : le travail a évolué avec son temps. Qu’en retenir ?
Redéfinir ses propres pratiques
Les RH se sont arrachées les cheveux pendant les confinements à devoir suivre des salariés en distanciel. Du moins pour ceux qui n’avaient pas encore entamé leur propre transformation numérique. Ce n’est qu’en utilisant des outils SaaS comme javelo.io qu’un manager peut augmenter ses propres performances et suivre le travail et la motivation de ses équipes.
Tout d’abord, ceux qui ont su s’en sortir avec brio ont su maintenir l’esprit d’équipe et la vie sociale inhérente à une entreprise, même à distance. Cela par des moments de détente à passer ensemble, à célébrer des réussites et à partager ensemble ses doutes et ses problèmes professionnels.
Tout le monde peut se souvenir de ces moments passés au travers des logiciels de visioconférence. Il y a aussi la question des conditions de travail, ce qui peut paraître saugrenu, car tout le monde était chez soi, mais il y a tout de même eu des aménagements du temps de travail et divers arrangements. En tout cas, le défi ne fut relevé que pour celles et ceux qui ont su conjuguer confiance et autonomie.
Des inégalités qui persistent
Malheureusement, tout le monde ne peut pas choisir de pérenniser le distanciel et l’autonomie qui en a résulté pendant la crise de la COVID-19. Certains secteurs sont plus favorisés que d’autres en la matière. En effet, sans surprise, ce sont l’informatique et les services qui ont pu intégrer le télétravail à grande échelle. Le domaine de la santé, surtout par consultation, a également poursuivi sa mue, à l’instar des médecins et autres radiologues. C’est vu comme un droit presque acquis, même si c’est désormais dans une moindre mesure après la crise. Seuls ceux ayant un métier très demandé ont pu imposer plus ou moins consciemment les transformations de leurs propres métiers. Nous avons même pu voir certains cadres et managers passer le pas du freelancing, abandonnant le statut protecteur du salariat. Dans les cas les plus extrêmes, ces managers (et de nombreux commerciaux) ont totalement changé de vie en changeant de région, voire de pays. Ils ont rejoint les fameux digital nomads.
Une véritable migration
Nous l’avons évoqué, il existe des cas d’expatriation pour télétravailler à l’autre bout du monde. Globalement, l’expérience du télétravail à longue distance pendant les deux années du coronavirus a été assez positive pour les cadres et les managers. La plupart d’entre eux considèrent que le travail classique et le télétravail donnent les mêmes résultats, permettant même plus de bien-être et d’équilibre entre la vie professionnelle et le privé.