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L’importance de se sentir valorisé au travail

Montaigne disait « mon métier et mon art, c’est vivre ». Dans une vie qui se veut à notre époque dense et complexe, pour beaucoup, notre travail est le prolongement de soi. Des années d’études ont été traversées avec plus ou moins de labeur pour toucher du doigt le métier qui nous faisait rêver enfant. Sans être dupe non plus, nous ne vivons pas dans un monde de bisounours. Certes. Et le cadre pro quand il a été choisi, incarne un investissement de tous les instants et à tous les égards. Ce n’est pas seulement exécuter une tâche. C’est participer à offrir un bout de soi. De son temps, de son énergie, de son intelligence, de ses compétences et de son expérience. Si à aucun moment, le manager, le patron ou autre forme de hiérarchie ne reconnaît ni ne valorise l’individu, c’est mettre le salarié ainsi que l’entreprise en inconfort. Un climat moins harmonieux avec des mots écrits à la bile noire peut compromettre tout un écosystème entrepreneurial. Sans parler de négligence voire de toxicité, il est essentiel de considérer et de valoriser l’équipe, l’individu, le projet.


L’importance de valoriser l’humain

À lire les premières lignes de cet article, on se rend compte très vite combien chez nous, valoriser le travail est essentiel. Donner de l’importance à son équipe est essentiel. C’est même non négociable. Car c’est valoriser l’humain. Toutes les étapes sont valorisées : le parcours, le courage, les chutes et la capacité de rebond. Nous sommes tous des êtres humains qui ont un seul et même principe immuable : évoluer. Grandir. Participer à enrichir le monde de notre expérience. Si nous valorisons cet aspect-là, alors nous valorisons la quantité et la qualité du travail des collaborateurs.

Encourager un talent, un nouveau collaborateur, un partenaire professionnel, un collègue, un associé c’est reconnaître son offre unique et c’est contribuer au succès d’un projet. Fini l’idée de la carotte pour faire avancer l’âne. Plus personne ne veut être ni un âne, ni un mouton. Reconnaître la richesse et les talents singuliers ou atypiques d’un membre de l’équipe, c’est faire en sorte que l’équipe soit soudée, chacun à sa juste place, avec un rôle attribué.


Valoriser pour quoi faire ?

Participer au bon fonctionnement d’une entreprise n’est plus un dû. Avoir une paie à la fin du mois ne justifie pas seulement un investissement de sa personne. Ce sont les projets, les valeurs d’une entreprise qui poussent un salarié à être l’ambassadeur de l’entreprise ou de la marque. Valoriser le travail permet de :

– Encourager les prises d’initiatives

L’autonomie au sein d’une entreprise permet d’avancer vite et loin. Valoriser un travail d’équipe ou individuel crée des échanges fluides, souples avec les managers. C’est aussi l’opportunité d’avoir un espace cadré mais assez flexible pour que chacun puisse faire preuve d’initiatives. Participer à avoir un regard de côté, pertinent, en veille sur un projet. Éviter les écueils. Créer un climat de confiance. Déléguer pour un résultat serein et complet.

– Favoriser la croissance personnelle

Un des facteurs non négligeables à valoriser le travail de ses collaborateurs, c’est de permettre à ces derniers de bénéficier d’une croissance personnelle. En valorisant le travail, c’est valider toutes les étapes au succès de la mission, c’est reconnaître aussi la progression des tâches pour passer à la suivante. Chaque progression reconnue. Chaque chute accompagnée sans jugement permet d’accéder à une meilleure version de soi à chaque instant et d’en faire bénéficier grandement l’entreprise.

– Maintenir la motivation et éviter la fuite des collaborateurs

Valoriser ses collaborateurs indépendamment du fait que cela participe à des conditions de travail saines ; cela maintient l’envie de progresser, d’avancer et de contribuer au bon fonctionnement de l’entreprise. Mais surtout, cela évite les départs des collaborateurs. Enfin, il ne faudrait pas oublier qu’aujourd’hui, ce n’est plus l’entreprise qui choisit ses collaborateurs, ses salariés. C’est bien tout le contraire.